Jardins "nostalgie"

, par Kupaia

Jardins de mémé

Trébucq Mathilde, Les jardins de grand-mère, Chêne, 2005

C’est un jardin clos, pas très grand et généralement abrité des regards. Il s’est constitué au fil des générations, de parcelles rapportées, si bien qu’il est souvent biscornu. Qu’importe, car ce jardin denos grands-parents – que nombre d’entre nous ont encore en mémoire – n’est pas fait pour parader : non seulement il renoue avec nos émotions d’enfance, mais il nous réconcilie avec la nature.

Cozzi Sergio, Les épouvantails, Équinoxe, 2006

Ces drôles de poupées immolées au creux d’un vallon, résurgence vague d’une petite trouille d’enfance au détour d’un chemin, réveillent la minuscule étincelle d’animisme toujours tapie en nous... Leurs têtes un peu affaissées, tels des christs délaissés, oripeaux flottant sur leur croix de fortune, invitent
à méditer sur la solitude de l’être humain.

Heugel Inès, Dans les jardins de nos grand-mères : objets d’usage, objets de charme, Chêne, 2003

Dans le jardin de nos grands-mères, on trouve toutes sortes d’objets utiles ou purement décoratifs : fauteuils en osier, nichoirs, lanternes, épouvantails, serres, pergolas... autant d’ornements qui en font leur charme désuet.

Jardins de curé

Ferret Philippe, Jardins de curé : l’art et la manière, Flammarion, 1997 (La Maison rustique)

Symbole d’une vie idyllique et champêtre, les jardins de curé allient un charme intime, fait d’émotion autant que de tradition, à une allure foisonnante et colorée et constituent l’une des tendances actuelles les plus originales de l’art des jardins. Pour recréer l’atmosphère de ces lieux secrets et privilégiés, les points forts de leur style sont minutieusement décrits : abondance des plantations, simplicité des massifs et des allées, mise en scène de statues, de topiaires, choix de variétés anciennes, de plantes à connotation religieuse...

Tournier Michel & Herscher Georges, Jardins de curé, Actes Sud, 1995

Les jardins de curé sont ou étaient mis à la disposition des curés de paroisse, le plus souvent par les communes propriétaires. Leurs caractéristiques n’obéissaient pas à des règles strictes ou à des usages constants, leur seul point commun pouvant bien être un grand charme. Ce livre présente plus de 60 exemples de jardins de presbytère subsistant en France, qu’ils soient encore à la disposition de curés ou qu’ils appartiennent aujourd’hui à des particuliers s’appliquant à maintenir leur tradition.

Jardin mediévaux

Chamblas-Ploton Mic & Leroux Jean-Baptiste, Jardins médiévaux, Maison rustique, 2000

Ceint de murs de pierre ou de verdure, le jardin médiéval, héritier du Paradis, abrite des carrés odorants de sauge, de marjolaine ou de sarriette, des alignements appétissants d’arbres fruitiers taillés, des rectangles colorés de choux et de potirons, sans oublier l’ombre de la vigne, le parfum du lis et de l’iris. Ce livre nous promène dans les plus beaux jardins médiévaux d’aujourd’hui, revisités par des jardiniers gourmands qui n’en finissent pas
de réinventer cet éden des délices.